Start-ups françaises : résistance face aux difficultés de financement

Les start-ups et le contexte actuel : des conditions compliquées mais des performances honorables en 2024 selon la Banque de France

Après des années de vents favorables pour les levées de fonds, les start-ups rencontrent depuis quelques mois en environnement plus compliqué où la difficulté à trouver des financements se traduit par des nouveaux paradigmes et notamment le focus sur la rentabilité.

Cela s’est traduit par des difficultés financières relevées notamment dans l’article des Echos du 21 octobre 2024 « Quand la French Tech découvre le tribunal de Commerce ».

Pour comprendre cependant la situation réelle des start-ups, nous conseillons deux études de références publiées régulièrement :

• Le baromètre FD x EY publié par France Digitale
• L’étude de la Banque de France : la situation financière 2024 des start-ups publiée en septembre 2025.

Cette dernière étude apporte un éclairage particulièrement intéressant sur les start-ups. Quelques enseignements :

• En 2024, malgré un contexte en diminution des fonds levés de 7%, l’écosystème start-up français reste dynamique.
• Par rapport à 2023, le chiffre d’affaires des start-ups sous revue croît de 13% atteignant 25 Milliards d’euros tandis que le déficit se réduit de 17%. La trésorerie se renforce légèrement de 3% pour atteindre 11 milliards d’euros en 2024. Les effectifs progressent de 4% (107 800 emplois). Pour établir l’étude la Banque de France exploite 2 165 bilans de start-ups en 2023 et 2024.
• L’étude présente une vision sectorielle particulièrement intéressantes avec des progressions de CA entre 2023 et 2024 particulièrement remarquables vu le contexte sur les Fintechs, le tourisme et les loisirs, la santé, le software et les mobilités.

Au-delà des évolutions, les chiffres fournis par cette étude montrent l’importance des start-ups dans le tissu économique français.

Nous vous invitons à suivre régulièrement ces études et nous espérons qu’au fil du temps, l’écosystème créé en France avec notamment l’impulsion de la French Tech ne soit pas perturbée et impactée par le bas de cycle actuel.